De nationalité anglaise et française, c’est à 13 ans que Toby Drake découvre la guitare. Très vite, il se rapproche de la communauté manouche et suit des cours particuliers de jazz manouche.
A 17 ans, il part vivre en Andalousie où il s’immerge naturellement dans les « fiestas flamencas » pour côtoyer les grands artistes tels que La Bernarda de Utrera, Carmen Ledesma, ou encore Thomás de Perrate.
Conquis, il s’installe dans la capitale andalouse, Séville, et suit des cours de guitare et d’accompagnement à la danse avec les « maestros » comme Antonio Moya, Adela Campallo, Carmen Ledesma, Antonio Roldán, Jose Galvan, Juana Amaya, Manuela Carrasco, ou encore, Angelita Vargas.
Dès 2010, il enseigne la guitare dans différentes écoles de Séville. Ainsi en contact étroit avec les élèves, sa pédagogie n’a de cesse d’inscrire en lui une conviction : le flamenco est un art pour tous…
… mais aussi un art qui a su l’envoûter : En 2011, il intègre la prestigieuse école de guitare de Séville, La Fondacion Cristina Hereens, où il obtient une bourse pour reconduire une deuxième année et avant de valider l’examen final. Il devient dès lors guitariste accompagnateur dans les « cafés cantate » de Triana et crée son premier groupe flamenco avec Carmen Tamayo et Jorge Cerillo.
Il multiplie ensuite les concerts, en Espagne et en Europe, avec différents artistes dont notamment Naike Ponce, Javier Allende, Vincente Celada, Maria Albarracin, et d’autres encore… En 2012 il crée avec Anselmo Rodriguez un groupe de fusion de musique sud-américaine et flamencas, Kmaléonicos, qui, de 2012 à 2015, tourne partout en Andalousie. Il poursuit aussitôt l’aventure avec la danseuse Lorine De Azevedo, dans de nombreux projets, et est engagé à Séville pour accompagner les stages intensifs de Juana Amaya, Carmen Ledesma, Carmela Riqueni, Esperanza Fernandez, Lucía La Piñona, Felipa de Algeciras, Maria Albarracin, …
Récemment de retour en France, l’écho du flamenco raisonne dans sa chair et c’est sans surprise qu’il réalise de nombreuses prestations, tantôt muni de sa guitare et de sa voix, tantôt accompagné d’un danseur et/ou, d’un chanteur. Mais si le spectacle ravive le cœur du monde, par la joie qu’il entend apporter, quoi de plus agissant, pour faire vivre cet art andalou aux consonances ensoleillées, que la transmission elle même…
En 2021, il décide de s’engager dans un projet afin de faire découvrir dans le milieu scolaire, la culture Flamenco…
Flûte traversière: Florence Eymery
Musicienne éclectique, Florence Eymery navigue au gré de nombreux horizons musicaux : du classique à l’improvisation jazz en passant par la musique world « planante », le flamenco ou encore l’accompagnement de textes poétiques. Sa mère étant violoncelliste, elle commence le piano à 3 ans puis la flûte à 8 ans. Son parcours l’emmène jusqu’à Paris où elle termine son cursus classique au conservatoire de Ville d’Avray. Parallèlement, elle découvre le jazz funk à travers un groupe grenoblois, et se découvre une passion pour l’improvisation. Elle adore le son pour le son, la musicologie. Elle a travaillé pendant des années dans l’organisation d’événements culturels (comme le Festival Berlioz, le Congrès mondial de l’Ecologie Sonore, ou le festival Ear to the Earth (Electronic Music Foundation à New York) et la flûte et le piano depuis 2000. Elle est actuellement installée en Limousin.
Cajon/ Percussions: Eric Gilbert
Une nuit de ses vingt ans, Éric a rêvé qu’il jouait du saxophone. Quelque temps après il achète son premier instrument de musique et connaît ses premières expériences musicales. Au départ, saxophoniste d’un groupe de reggae, il évoluera ensuite vers la funk puis vers le flamenco auquel son frère guitariste l’initiera.
Éric s’intéresse très vite aux palmas et aux différents styles du flamenco et fait l’acquisition de son premier cajon quelques mois plus tard et part s’initier auprès des familles gitanes d’Andalousie.
Au cours de l’année 2006, Éric commence à s’intéresser à l’accompagnement de la danse. Il accompagnera ainsi des cours de sévillanes puis d’alegrias, tangos et bulerias.
En 2012, il aura la chance de pouvoir accompagner les cours de José Maya, danseur de renommée internationale.
En 2022, Éric fait la connaissance de Toby Drake, de leur amour du flamenco naîtra « Alma FlamenKa ».
Quand on demande à Éric ce qu’il aime dans le flamenco, il répond ceci :
« Dans le flamenco, il y a toutes les émotions de la vie, l’amour, la tristesse, la joie, la colère, la mélancolie … Pour chaque moment de ma vie, il y un morceau flamenco qui traduit au mieux ce que je ressens. Je ne connais pas d’autre musique qui me transporte autant et me fasse frissonner jusque dans les tréfonds de mon âme. Le flamenco est une véritable drogue, dès qu’on y a goûté, on y reste pour toujours ».